Alors que dans de nombreux pays, les droits des femmes reculent sous la pression de mouvements réactionnaires et des droites radicales, dans d’autres elles sont les premières victimes de la violence, des guerres et des conflits. Mais partout, les femmes qui subissent les violences patriarcales se mobilisent pour préserver et gagner d’autres droits. Face à leur courage et leur résistance, parfois au péril de leur vie, nous leur manifestons tout notre soutien dans leur quête de libertés et d’émancipation.

En France, les violences systémiques ne reculent pas. Le nombre de féminicides reste une constante macabre qui se répète tous les 3 jours. En 2022 près de 240 000 femmes ont été victimes de violences commises par leur (ex-)partenaire (+14 % par rapport à 2021) et 87 000 de violences sexuelles (+13 %). Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot et la médiatisation de nombreuses affaires engageant des personnalités publiques manifestent la persistance d’une culture du viol dans la société et témoignent encore trop souvent d’une impunité pour les auteurs de violence. L’accompagnement des victimes quant à lui reste insuffisant, voire constitue un impensé. Dans le monde du travail, concernant les violences sexistes et sexuelles, c’est 1 salariée sur 3 qui a déjà été harcelée ou agressée sexuellement sur son lieu de travail.

Le collectif unitaire « Grève féministe » qui regroupe plus d’une soixantaine d’associations et d’organisations dont la FSU appelle à se mobiliser et à participer aux actions déployées sur tout le territoire les 23 et 25 novembre prochain pour en finir avec les VSS et exiger des mesures ambitieuses soutenues par un budget conséquent.
Exigeons l’égalité entre les femmes et les hommes !

En Corrèze, un rassemblement aura lieu à Tulle Samedi 23/11 à 14h30 devant la cité administrative

STOP aux violences sexistes et sexuelles

STOP aux violences sexistes et sexuelles